Actualités de l’adedd
L’A.D.E.D.D. et la question de l’anonymat des dons de gamètes et d’embryons
Les lois dites « de bioéthique » de 1994 fondent le droit français de la bioéthique. Parmi elles, celle du 29 juillet n°94-654 règlemente l’assistance médicale à la procréation (AMP). Le don de gamètes et celui d’embryons sont régis par trois grands principes : volontariat, gratuité et anonymat. Ces principes ont été confirmés par la révision législative de 2004 et celui de l’anonymat fait à la veille de la seconde révision de la loi, l’objet d’une attention particulière. L’A.D.E.D.D. a fait le choix, dès sa création en avril 2008, de ne pas se positionner sur la question de l’anonymat. Pourquoi un tel choix a-t-il été opéré ?
Ouverture d’une antenne de l’A.D.E.D.D. sur Rennes.
Intervention de l’A.D.E.D.D. à la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique.
Mercredi 15 décembre 2010, Anne-Catherine Le Roux (membre de l’A.D.E.D.D.) et Christophe Masle (président de l’A.D.E.D.D.) se sont rendus à la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à la bioéthique. Ci-dessous, le contenu de leur intervention.
Question n°2 : Quel devenir pour les embryons « surnuméraires » ?
L’ADEDD a souhaité traiter cette question après les appels de certains parents ayant eu recours à une fécondation in vitro (FIV) avec production d’embryons « surnuméraires »* et ne souhaitant plus avoir d’autres enfants. Leur principale inquiétude était le bien-être des enfants qui seraient issus d’un éventuel don de leurs embryons. On dispose actuellement d’encore peu de recul concernant le vécu des enfants conçus grâce à cette démarche.
Romadie news (31/03/2010) : Douloureux débat autour de l’anonymat du don de sperme.
LYON – Le principe de l’anonymat du don de sperme, à l’origine de milliers de naissances en France depuis 1973, est au coeur d’un douloureux débat entre enfants soucieux de « faire taire les fantasmes » autour de leur géniteur et ceux pour qui ce don n’est « qu’un support biologique ».
« Une majorité de donneurs voient ça comme le simple don d’un support biologique, complètement désinvesti d’un engagement parental », estime ainsi Christophe Masle, étudiant lyonnais de 23 ans qui a appris dès l’âge de quatre ans la spécificité de son origine.