Top Santé (janvier 2011 – n°244) : Don de sperme, vers la fin de l’anonymat ?
« Je ne vois pas la nécessité de lever l’anonymat », Christophe, 23 ans, né d’un don de gamètes. « Mes parents m’ont révélé très tôt le mode particulier de ma conception. Vers 8 ou 10 ans, je me suis posé malgré tout des questions sur ce « père biologique » mystérieux. Heureusement, mes parents ont accepté d’en parler sans complexe. De même, mon papa a été extrêmement présent et je n’ai jamais douté du lien qui m’unissait à lui. Mais, tout ne se passe pas forcément aussi facilement pour d’autres enfants conçus par IAD. Certains apprennent la vérité lors d’un divorce ou d’un deuil, ou tardivement. Ils ont le sentiment d’avoir été trompés par leurs parents. Mais la levée de l’anonymat ne leur apportera pas forcément les réponses qu’ils attendent ».
Posté le : 01 Jan 2011